LE SONGE DE PROMÉTHÉE

Mercredi 7 juillet, 22h15 – parking du stade à Saint-Vit
Buvette ouverte dès 21h !
entrée libre dans la limite de la jauge autorisée, participation au chapeau

Prométhée volera le feu aux dieux de l’Olympe, pour le donner aux hommes.
Provoquant la colère de Zeus, il subira ainsi sa punition, pour être un jour délivré.
Le spectacle est un va-et-vient entre l’histoire du mythe et sa symbolique, une lutte du
progrès et de la liberté contre le pouvoir, la méfiance des règles établies, le savoir dilué
par les contraintes de l’idéologie.
Ici le feu évoque la passion, l’amour, le risque. Entité vivante, sacrée et universelle, il est vecteur de la fête dans les traditions culturelles et les rites de la planète toute entière.

Cie La Salamandre
Marion Frétigny & Nicolas Mathuriau, percussions
Kaori Hirose, soprano
Pierre-Baptiste Parietti, baryton
Renaud Charles, flûte
Pierre-Yves Fleury, orgue

La compagnie La Salamandre est née à Besançon, Franche-Comté (France) en 1990: à l’origine, une dizaine d’amis passionnés de musique, de danse et de pratiques circassiennes. Attirés par les arts de la rue, pratique qui s’inscrit à l’époque dans un renouveau de la culture populaire, ils investissent ce nouvel espace d’expression et développent leur identité artistique. Au fil du temps, ils s’ouvrent et se forment à diverses disciplines corporelles comme les arts martiaux, la danse, l’acrobatie. Le corps, allié à la musique, devient le premier moyen d’expression de leur travail artistique.
Avec comme acteur principal le feu, la compagnie puise son énergie créatrice dans la force collective du groupe.En 1992, elle crée le spectacle «Feu», programmé dans le monde entier. Cette fondation artistique donne à l’élément feu la place qu’il représente dans toutes les cultures, des plus anciennes aux plus récentes, comme entité vivante, sacrée et universelle.
Par sa créativité unique avec l’élément feu, la Salamandre est sollicitée par des agences artistiques d’événementiels : Studio Festi, Dragone, Cirque du Soleil, Luc Petit Création, K Events, Circo de Bakusa, Namasté Europa, Stade de France Live Events, Prisme International… Elle s’associe également dans des créations avec des compagnies de théâtre de rue et des pyrotechniciens: Pudding Théatre, Motus Modules, Luso Pyrotechnie, Atelier de l’Evénement, Sugyp, Orgue à Feu… Ces collaborations permettent à la compagnie de se produire devant un public de plus en plus nombreux et varié. Enrichie de ces expériences, de nouvelles créations se succèdent dés 2001: Jardin lumineux, Terre, Passage, Rêve, Six, Ye essat abeba, Peplum, Filles d’hestia, et le dernier en date Essat (2012).
La compagnie explore aussi des rythmes et des actions inédites pour diversifier son offre artistique: installation de feu et scénographie dans des espaces de jeu avec une mise en valeur du patrimoine historique et culturel, ’inscription dans les paysages associatifs locaux et l’intégration d’amateurs dans ses spectacles.

Le chant a toujours accompagné Kaori Hirose depuis sa naissance. C’est après l’obtention de son diplôme d’anthropologie à Tokyo qu’elle rencontre le ténor Hideyuki Tsuji. Celui-ci, impressionné par son talent, lui conseille de partir à Vienne, capitale européenne de la musique, pour y parfaire son art. Après plusieurs années d’études elle obtient son diplôme dans la prestigieuse Université d’État de Vienne dans la catégorie Soliste Concertiste, après
avoir été également formée au répertoire de l’opéra au Conservatoire Prayner.
Arrivée en France, elle découvre le monde de la musique baroque auprès de musiciens reconnus dans ce domaine et se produit avec eux dans de nombreux concerts. Parmi eux, on trouve Michel Laplénie, Emmanuel Mandrin, Sébastien Daucé. Elle participe également à la master-class « Il Seminario Musicale » sous la direction du célèbre contre-ténor Gérard Lesne. Plus tard elle aura la possibilité de perfectionner sa maîtrise du Lied et de l’Oratorio
avec le ténor flamand Zeger Vandersteene à Gand et de l’Opéra avec Alicia Nafé à Madrid.
Elle se produit régulièrement en Belgique, en Espagne et au Japon dans des récital de mélodies, notamment en France avec Maria Pia Picchitelli. On a pu l’entendre aussi avec l’Octuor de Violoncelles d’Emmanuel Boulanger interprétant La Légende d’Ashitaka, célèbre film de Miyazaki ; elle est invitée par de nombreux festivals.
En 2017, elle crée avec Fumie Hihara l’ensemble « SAÏ » (chant et koto japonais) qui a séduit un public toujours plus nombreux. Kaori Hirose a également donné à Barcelone une conférence sur « les liens entre langue japonaise primitive et la musique ». Elle a eu l’honneur d’être invitée cette année à chanter devant la Famille Impériale du Japon.
Partageant sa vie entre la France et le Japon, son expression est le trait d’union entre ces deux cultures.

Bercé dans son enfance par le jazz, la musique classique et Charles Trenet, Pierre-Baptiste Parietti suit pendant 10 ans des cours de théâtre au sein des ateliers de la Compagnie Bacchus à Besançon avant de se découvrir une passion pour le chant lyrique au sein du Choeur et Orchestre Inter-Lycées dirigé par Jean Mislin. Après un court passage au Choeur Schütz pour le Requiem de Mozart et le Magnificat de Rutter, Pierre-Baptiste intègre la classe de chant lyrique d’Aniella Zins (CRR du Grand Besançon) qui lui donne le goût de la musique baroque et l’accompagne dans sa découverte du registre de contre-ténor. Depuis septembre 2020, Pierre-Baptiste poursuit ses études de chant au sein des conservatoires parisiens auprès de Caroline Pelon (CMA7) et Julie Hassler (CMA11). Depuis 2018, il participe avec bonheur aux différentes éditions du festival Orgue en Ville aux cotés de Pierre-Yves Fleury dans des programmes très variés.

Nicolas Mathuriau est un artiste multi-disciplinaire, né en 1974. Il joue, compose, arrange, réalise, accompagne .
Après soir suivi plusieurs cursus en percussions classiques et contemporaines aux conservatoires de Besançon et de Strasbourg puis obtenu un premier prix de jazz au CNSM de Paris    , il joue notamment avec le trompettiste Ibrahim Maalouf et dans «  le sacre du tympan «  de Fred Pallem en tant que vibraphoniste .
Il s’intéresse également à la chanson , à la pop music , et accompagnera tout autant à la batterie et aux percussions qu’au piano où à la basse, différents artistes tels que Vincent Delerm , Alain Chamfort , Peter Von Poehl , Dick Annegarn , Renan Luce , Pauline Croze ..
Actif dans la région Bourgogne Franche-Comté , il a été membre de l’ensemble Justiniana depuis l’âge de 14 ans en tant que musicien puis directeur artistique de la comédie musicale «  into the Woods » de Stephen Sondheim et du projet Carmen à l’hôpital « à l ‘hôpital Minjoz » et travaille également en tant que musicien dans la compagnie de danse contemporaine 1 des Si d’Etienne Rochefort .

Passionnée par de nombreux univers, Marion Frétigny a poursuivi des études littéraires (hypokhâgne et khâgne) et juridiques (licence de droit), en parallèle de son apprentissage musical au Conservatoire de Toulouse.
Elle a ensuite intégré la Haute Ecole de Musique de Genève, où elle a obtenu un Bachelor avec distinction, un Master de Pédagogie et un Diplom of Advanced Studies en pratique d’orchestre.
Lauréate du concours européen de musiques d’ensemble de la FNAPEC en 2011, c’est une musicienne éclectique impliquée dans la création artistique et le jeu collectif.
Elle se produit aussi bien dans des formations orchestrales (Orchestre de la Suisse Romande, Opéra de Lyon, Geneva Camerata…) qu’en musique de chambre dans des styles variés. Elle a ainsi collaboré avec des compositeurs de renom (Martin Matalon, Arturo Corrales, JeanMarie Machado, Philippe Hurel…), et s’est engagée dans de
nombreux projets autour de la danse contemporaine, du théâtre, et des musiques actuelles.
Marion Frétigny occupe actuellement le poste de professeur de percussions au sein du Conservatoire du Grand Besançon.

Renaud Charles effectue sa formation musicale au conservatoire des villes d’Annecy, de Lyon (CNR), de Paris (9e arrondissement), puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon (classes de M. Larrieu et de P. Bernold), où il obtient le Diplôme National d’Études Supérieures Musicales (flûte traversière). Il se spécialise alors dans l’interprétation des musiques anciennes des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles sur les flûtes traversières baroque et renaissance auprès de Serge Saïtta puis de Philippe Allain-Dupré (Diplôme Instrumental Professionnel du Département de musique ancienne au Conservatoire de Toulouse). Il se produit régulièrement sur scène au sein de l’ensemble de musique ancienne Le Jardin des délices.
Titulaire du Certificat d’Aptitude, Renaud Charles enseigne la flûte traversière au Conservatoire de musique et de danse de Givors, dans le Rhône.
Parallèlement, il s’initie aux danses anciennes auprès de Christine Bayle, Cecilia Gracio Moura, Barbara Sparti, Anouk Mialaret ou encore Ana Yepes, pour la danse baroque espagnole. Il anime en tant que « maître à danser » des bals ou des ateliers d’initiation aux danses de la renaissance française en France (CRR de Perpignan, Toulouse Plages, Jardin des Plantes des Capellans à Saint-Cyprien, Château Royal de Collioure, Château de Grignan) comme à l’étranger (ESMUC, Barcelone), ce qui l’amène à collaborer à plusieurs reprises avec l’ensemble Les Affinités.
En tant que musicien de plateau, il participe à plusieurs créations théâtrales : « Traviata – Vous méritez un avenir meilleur », aux Bouffes du Nord, mise en scène Benjamin Lazar, conception Judith Chemla – 2016-2018, « Les contes des mille et une nuits », Nocturnes d’Hauterives – 2004, « Les Rustres » de Carlo Goldoni, création de la Compagnie Rozet & Cie pour les Fêtes Nocturnes au Château de Grignan – 2002, « La Tempête » de Shakespeare – 2000-2001, La Grande Parade au Cabaret de l’Ange Bleu – 1994-1995, créations de la Compagnie Brozzoni en résidence à Bonlieu, scène nationale d’Annecy (tournée en France et à l’étranger).
Il se forme en danse flamenco dans les écoles de la région lyonnaise La Fragua et La Cueva de los flamencos ainsi que lors de nombreux séjours en Andalousie, auprès d’artistes tels que Juan del Gastor, Angelita Vargas, Israel Galván, Beatriz Morales, Rafael Campallo, Mercedes Ruiz et Angel Atienza. Passionné par les modes de relation entre la musique et la danse, il est à l’origine de créations où musiciens et danseurs mettent en scène et questionnent les liens entre le baroque et le flamenco : « Por Chaconas » – juin 2011, « Sarabanda por bulería » avec le trio Les Griffonés – 2013-2017, « Cantata flamenca » – juillet 2014 au Festival Orgue en Ville de Besançon, « Concerto flamenco » avec l’ensemble Les Affinités – octobre 2013 et novembre 2015.

Pierre-Yves Fleury a étudié l’orgue avec Michel Chapuis, Norbert Petry, Susan Landale et Louis Robilliard aux Conservatoires de Besançon, Rueil-Malmaison et Lyon. Il y obtient plusieurs premiers prix, en orgue, écriture, formation musicale et analyse. En juin 2000, il obtient au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon le Diplôme National d’Etudes Supérieures de Musique, mention très bien, dans la classe d’orgue de Jean BOYER et Liesbeth SCHLUMBERGER. Il est titulaire d’une Maîtrise de Musicologie, mention très bien, à Paris-IV Sorbonne et d’un premier prix d’analyse au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
En juin 2002, il obtient le C.A. de professeur d’orgue. PEA d’orgue et PEA de culture musicale, il occupe entre 2003 et 2012 plusieurs postes d’enseignement : au CNR de Lyon pour l’orgue, l’improvisation et la musique de chambre ; aux CRD de Mâcon et Bourgoin-Jallieu pour l’orgue et l’Analyse ; à l’IMSL de Lyon pour l’improvisation; à l’Université de Franche-Comté pour l’Histoire de la Musique et l’Analyse. Il travaille également en collaboration avec l’Auditorium Maurice RAVEL de Lyon de 2000 à 2009. Il est depuis 2012, professeur d’orgue au CRR du Grand Besançon.
En octobre 2005, il crée avec quelques organistes lyonnais, le festival «Orgue en Jeu », présidée par Louis Robilliard, et codirige avec Olivier Camelin le 1er Concours International d’Orgue de Lyon (avril 2009).
En 2009, il crée le festival «Orgue en Ville» à Besançon.
Organiste de la Basilique de Fourvière de Lyon de 2001 à 2011, il est actuellement organiste à Ollon-Villars et mène une activité de concertiste en France et à l’Étranger.